On a tous une petite voix à l’intérieur de nous qui ne cesse de parler, qui va de l’autocritique à l’encouragement pour soutenir ses efforts et les dépassements de soi. Ne vous arrive-t-il pas de vouloir arrêter parfois ce bruit permanent surtout lorsque cette voix ne vous aide pas… Au risque de paraître étrange en parlant seul.e à voix haute, je vous invite à utiliser cette voix intérieure pour établir un dialogue avec vous-même… Laissez parler cette petite voix, donnez-lui sa place en parlant à voix haute plutôt que de chercher à la taire, car seuls les super-méditants y parviennent.
Et jouez avec les temporalités différentes… Vous reconnaîtrez peut-être que la petite voix initiale ressemble plus à la voix de l’enfant en vous, qui exprime des frustrations, des besoins de reconnaissance, d’amour. La part en vous qui écoute et observe peut aussi lui répondre, la rassurer, lui offrir sa présence, lui apporter de l’amour, l’aider à accepter ce qui a été…
Ou à l’inverse, si vous appréhendez une situation dans un futur proche, tentez de vous “téléporter” dans la situation et de ressentir cette part de vous dans ce futur… Ecoutez-la et dites-lui que vous la comprenez, que vous êtes une ressource pour l’aider dans ce moment à venir. C’est tout simple et cela consiste à apporter de la bienveillance à ces parts de nous-mêmes qui ont besoin, parce que nous avons pu être blessés et parce que nous sommes aussi des personnes vulnérables.
Vous avez besoin d’un cadre pour vous aider à manier ce dialogue intérieur ? La psychophanie nous fait percevoir cette voix plus profonde encore, cette voix qui n’a pas su se faire entendre et qui permet de se réconcilier avec toute son histoire et sa personne.